Rô G. Carlat

C'est entre vacances et rentrée... littéraire que je vous présente aujourd'hui Le Gant d'Ed Gardegon, recueil de nouvelles qui vient de paraître...

"Un gant, une star, un pavé, des enfants, une rumeur, des steaks hachés, un drôle de chien...

voilà les ingrédients de ce recueil de sept nouvelles pour le moins atypiques."

Ne souhaitant pas me perdre dans d'interminables éloges vantant les mérites et les bienfaits d'un tel ouvrage, je ferai au plus simple en disant simplement à ceux qui sont en vacances ou qui vont bientôt l'être, que ce livre est susceptible de vous plaire.

Quant aux autres, qui ont repris la route du travail ou s'apprêtent à reprendre celui des cours, ce livre est également susceptible de vous plaire.

Finalement, les seuls personnes à qui ces nouvelles sont susceptibles de ne pas plaire sont :

- Les rigides,

- les jaloux,

- les politiciens,

- les poissons rouges (bien que cela reste à prouver !).

Bref, lisez-le et vous saurez de quelle sorte de gens vous faites parti !

Car comme disait Moi-Même :

"l'humour est à l'esprit ce que le doigt est au vagin."

Sur ces bonnes paroles pleines d'humour, je vous souhaite un bel été, ou du moins ce qu'il en reste ! ^^

Il était une fois un auteur, un jeune auteur, qui décida d'écrire un livre. Ce livre je l'ai lu, et je dois avouer que je l'ai adoré !

Il était une fois l'histoire d'un garçon, de PRESQUE 17 ans, qui avait choisi de ne plus vivre. Dégoûté de la vie, il souhaitait en finir au plus vite et se donna une semaine pour réaliser son forfait. Dimanche, il devait mourir. Point.

Passions, rires et émotions, se déroulent tout au long de ce texte écrit par un jeune homme plein de talent, et qui a su maîtriser le langage adolescent à la perfection. Un récit poignant qui donne à réfléchir sur la vie. Un grand cri du coeur !

Un livre que je recommande à tout le monde : ados, parents d'ados, passionnés de littérature...

Il n'y a pas que les grands auteurs qui pondent des petits trésors ! Ouvrez votre esprit et intéressez-vous aux nouveaux talents littéraires, comme Rô G. CARLAT, car ils en valent vraiment la peine.

Bonne lecture.

Olivier F.

En vente sur The Book Edition

Lien du site : http://www.thebookedition.com/  

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Je pourrai faire de longs discours

Ecrire des mots interminables,

Mais à quoi bon ? Puisque d'amour

Nous n'en n'avons pas de semblable.

"Merci pour tout", "Merci", "De rien"

Sont des mots simples, j'en conviens,

Que l'on prononce par pudeur

De ceux qu'on garde au fond du coeur.

IL y a ici, dans ce lit,

Tout ce dont l'amour à besoin,

tout ce qu'il faut d'anatomie

Pour que la nuit se passe bien.

Il y a nous deux, et ce lit

Arène où s'affrontent à présent

Un coeur qui donne de sa vie,

L'autre qui donne de son temps.

Mais il y a ici, pour l'heure

Bien plus de corps que de coeur ;

Les draps se gardent de le dire,

Ce n'est pas toi que je désire.

La Vie est un mystère

Qui ne s'explique guère

Quand, rongé par les vers

Du Maître Baudelaire,

L'âme est un cimetière

Inondé de lumière.

Je vole au secours d'une étoile;

Bergère de lumière

Affaiblie par l'aurore

A tort

S'eclipse de la scène

Et se dévoile

Actée.

Je vole au secours d'une étoile;

Je la veux saine

Et scintillante,

Omniprésente

Mais je la sais polaire

Amère

Ô ma bergère

Inconsolée!

Je vole au salut de l'étoile;

Ce soir la lune à décroché,

La nuit à vascillé

Tangué

Le ciel s'est effondré

Quand l'un de ses fruit

A filé.

C'est par un soir d'automne
Qui n'épargne personne
Que je prends pour de bon
La plume et le goudron
Et t'offre mon amie
Quelques mots assortis :
Un bouquet bien garni
Pour fleurir ta vie !

Donne-moi quelque toi
Et donne toi à moi
Dis moi comment tu vas
Je te dirai pourquoi ;
Je te dirai aussi
Comment je vis ma vie
Et comment j'envisage
Quelque part, ton visage.

J'en viendrai forcément
A parler sentiment
Mais qu'à cela ne tienne
Tu sais combien je t'aime
De puis ce jour d'antan
Où j'avais 17 ans
Et besoin de quelqu'un :
Tu es tombée à point !

Toi qui a pris le temps
De m'écouter, pourtant
Ce n'était pas facile
Tant j'étais indocile,
Mais tu as tenu bon
Et tu as eu raison
Car depuis chaque jour
Me semble un peu moins lourd.

Et c'est pourquoi ce soir
Entre ailleurs et nulle part
Je reprends pour de bon
La plume et le goudron
Et t'offre mon amie
Les beaux vers que voici :
Aussi loin que tu sois
C'est toujours près de moi !

Comme un enfant

Un enfant

Ou tout comme

Qui voit passer

Tant de vie

Et s’étonne ;

Petit bonhomme

Pas plus haut

Que trois pommes,

Tout petit comme…

Un chewing-gum.

Petit bonhomme

Pas très grand

Mais tout comme,

Mord la vie

Comme un baba

Au rhum.

Et tout ce rhum

Ça lui fait

Tourner la tête…

La vie

C’est chouette !

Comme un enfant

Un enfant

Comme personne

Qui, l’air de rien

Fait son bonhomme

De chemin.

Peu importe finalement

Que l’on soit

Petit ou grand,

C’est déjà bien

D’être quelqu’un.

Il a, je m’y hasarde,

Le cœur au fond des yeux

Et quand il me regarde,

Je le vois amoureux.

J’ai pour lui la tendresse

La plus démesurée

Et quand je le caresse,

Il me sent rassuré.

Nous promenons, fidèles,

Tant nos vies se confondent,

Nos carcasses jumelles

Sans se soucier du monde.

Et quand le soir descend,

Nous savons, silencieux,

Qu’on est finalement

Bien seuls à être deux.

Demain je m'en irai un peu, à peine, de quelques pas, de quelques heures ; derrière cette montagne, derrière celle d'après, toujours droit devant, en prenant mon temps, j'irai où jamais un arbre ne saura me suivre, si loin que jamais plus je ne pourrai retourner d'où je viens ni vers ce que j'étais aujourd'hui encore... Alors seulement j'oublierai tout ! Tout ce qu'hier a fait de nous.